
Meilleure prise en charge des VBG: 30 policières outillées
Publié le 20/12/2020 à 11:46
Trente policières ont renforcé leurs capacités sur la dénonciation et la prise en charge des survivantes de Violences basées sur le Genre (VBG). Cette formation a eu lieu du mercredi 16 au jeudi 17 décembre 2020 à Cocody-Angré. Une initiative du Réseau Ouest-africain pour l’édification de la Paix en Côte d’Ivoire (Wanep-Côte d’Ivoire), en partenariat avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Durant deux jours, il a été question d’apprendre aux 30 femmes policières toutes les lois qui tournent autour de la question des VBG en Côte d’Ivoire, de leur apprendre à recevoir les survivantes, à les orienter, faire en sorte que les scènes de crimes, c’est à dire les indices, les preuves ne soient pas perdues et s’adresser aux structures compétentes.
Ces femmes agents de Police se sont outillées également à la gestion de la question du Certificat médical, aux questions de plaidoyer, comment faire avec toutes les contraintes autour de ces bureaux Genre qui ne sont pas tout à fait outillés et dépourvus de moyens de fonctionnement.
Une formation assurée par la Coordinatrice Genre de la Police nationale, Capitaine Kpidi Hortense. Pour elle, c’est de permettre aux policières d’être édifiées sur le leadership et disponibles dans leurs services respectifs en vue de répondre aux attentes de la Police nationale. «Nous pouvons dire à la population de se rendre dans les commissariats, les services les plus proches et les plate-formes VBG existantes lorsqu’elles sont victimes d’une situation pour poser leurs problèmes. La Police fait la police de proximité», a-t-elle exhorté.
A l’instar des autres participantes, la Commissaire de Police M’Bra Amenan Coulibaly, s’est engagée à protéger les victimes des VBG avec toutes ces connaissances acquises. «Par exemple, quand vous recevez une victime de viol au Commissariat, il y a des dispositions particulières à prendre pour la prise en charge des survivantes de VBG. C’est d’abord l’amener à s’ouvrir, l’écouter et être dans la discrétion. Nous suivons les victimes de VBG jusqu’à ce qu’elles soient conduites devant les juridictions compétentes», a-t-elle expliqué.
Pour la coordinatrice nationale de ce Réseau, Kamara Soro, ces femmes officiers repartent d’ici transformées. « Elles ont des solutions à certaines situations qu’elles croyaient perdues. Cette formation doit pouvoir avoir un résultat immédiat parce que dès qu’elles rentrent, elles auront une autre façon de travailler», a-t-elle ajouté.
Un répertoire des femmes policières impliquées dans la lutte contre les VBG a été élaboré au cours de cette formation. Laquelle s’inscrit dans le cadre du «projet bâtir une approche inclusive de relance post-COVID-19 de sortie de crise et de réformes de la gouvernance au Sahel». Un projet financé par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ledit projet est dans une phase pilote qui prend fin en décembre 2020.
Ismaël Angoh
Durant deux jours, il a été question d’apprendre aux 30 femmes policières toutes les lois qui tournent autour de la question des VBG en Côte d’Ivoire, de leur apprendre à recevoir les survivantes, à les orienter, faire en sorte que les scènes de crimes, c’est à dire les indices, les preuves ne soient pas perdues et s’adresser aux structures compétentes.
Ces femmes agents de Police se sont outillées également à la gestion de la question du Certificat médical, aux questions de plaidoyer, comment faire avec toutes les contraintes autour de ces bureaux Genre qui ne sont pas tout à fait outillés et dépourvus de moyens de fonctionnement.
Une formation assurée par la Coordinatrice Genre de la Police nationale, Capitaine Kpidi Hortense. Pour elle, c’est de permettre aux policières d’être édifiées sur le leadership et disponibles dans leurs services respectifs en vue de répondre aux attentes de la Police nationale. «Nous pouvons dire à la population de se rendre dans les commissariats, les services les plus proches et les plate-formes VBG existantes lorsqu’elles sont victimes d’une situation pour poser leurs problèmes. La Police fait la police de proximité», a-t-elle exhorté.
A l’instar des autres participantes, la Commissaire de Police M’Bra Amenan Coulibaly, s’est engagée à protéger les victimes des VBG avec toutes ces connaissances acquises. «Par exemple, quand vous recevez une victime de viol au Commissariat, il y a des dispositions particulières à prendre pour la prise en charge des survivantes de VBG. C’est d’abord l’amener à s’ouvrir, l’écouter et être dans la discrétion. Nous suivons les victimes de VBG jusqu’à ce qu’elles soient conduites devant les juridictions compétentes», a-t-elle expliqué.
Pour la coordinatrice nationale de ce Réseau, Kamara Soro, ces femmes officiers repartent d’ici transformées. « Elles ont des solutions à certaines situations qu’elles croyaient perdues. Cette formation doit pouvoir avoir un résultat immédiat parce que dès qu’elles rentrent, elles auront une autre façon de travailler», a-t-elle ajouté.
Un répertoire des femmes policières impliquées dans la lutte contre les VBG a été élaboré au cours de cette formation. Laquelle s’inscrit dans le cadre du «projet bâtir une approche inclusive de relance post-COVID-19 de sortie de crise et de réformes de la gouvernance au Sahel». Un projet financé par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Ledit projet est dans une phase pilote qui prend fin en décembre 2020.
Ismaël Angoh
Commentaires:
Trah Siagbe (29/12/2020 à 10:58)Une initiative à saluer! Cette formation doit s’étendre à l'ensemble des policières et policiers.
zereinfos.com
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